Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Contrariétés.

Je suis un peu contrarié ce soir. Ca fait deux jours qu’un de mes dossiers va et vient entre ma chef et moi. Et je ne comprends pas pourquoi. J’ai appliqué la pratique que l’on a tous au sein du service pour prendre la décision la plus juste. Et ça me revient avec une modification qui n’a rien à voir avec ce que l’on faisait jusqu’à présent et pire, elle me fait prendre une position qu’elle a elle même refusée à une collègue dans une situation identique ! C’est à n’y rien comprendre.
Elle a dit, hier, excédée, aux secrétaires, qu’il était hors de question que la décision prise soit validée en l’état. Je lui avais laissé un mot pour lui expliquer mon point de vue et lui proposais d’en parler. Et aujourd’hui, elle m’envoie son adjointe, arrivée depuis une semaine, pour revoir le dossier avec moi… Elle m’apporte quoi l’adjointe ? Elle comprend rien à rien ! Elle s’y connait comme moi je m’y connais en chirurgie cardiaque. Ce n’est pas contre elle mais elle a recruté une personne qui connait tout juste et de loin l’environnement dans lequel on évolue… C’est même moi qui lui a expliqué ce que l’on devait faire !!!
Elle m’a envoyé l’adjointe car elle ne voulait pas venir me voir en direct ! Car elle a la trouille de ses agents. Elle déteste les conflits et elle est lâche. Elle rage toute seule dans son coin, des fois elle parle aux secrétaires dans le but qu’elles viennent nous le dire. Mais elle n’agit pas. Elle ne dis rien. Jamais. A personne. Ah ça, c’est du manager !!! ! Quelle stratégie efficace. C’est du non-management. Le management par la non communication. Assez étrange mais rien de tel pour foutre en l’air un service…
En revoyant ma copie j’ai laissé un mot en disant que je craignais que la décision n’aggrave la situation de la structure. J’ai terminé en écrivant : Cependant, j’exécute.
Car on en est là. Elle veut que l’on soit force de proposition, elle veut que l’on soit autonome mais ça c’est seulement dans les faits. En pratique, elle ne veut surtout pas que l’on ait des idées. Et oui, on risquerait d’être meilleur qu’elle ! Pire, de prendre sa place. Mais il faut bien qu’elle se dise que personne ne la veut sa place ! Elle est pressée comme un citron par la hiérarchie qui lui refile du travail à tour de bras. Et elle, bonne poire, bonne conne, elle ne dit rien. Elle dit amen et se rend malade pour être la bonne élève à qui on ne dit même pas merci, pire que l’on méprise. Et elle pense que l’on veut sa place ? Ah non, sur tous les agents du service, PERSONNE, ne veut subir ça !
Il lui faudrait un peu de courage et pour être vulgaire, une paire de couilles ! Un bon coup de poing sur la table, pousser une gueulante une bonne fois pour toutes. Mais non, elle en est incapable. Elle se fait marcher sur les pieds par tout le monde. Elle ne dit rien. Qu’est-ce que je n’aimerais pas avoir sa vie…

Allez, je m’arrête là sinon la colère va remonter !