Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Des nouvelles de Greg.

Hier, Greg m’a recontacté.
Il m’a demandé comment ça allait. Je lui ai dit que j’allais bien. Lui aussi avait l’air de bien aller. Je lui ai demandé quand on se revoyait pour un resto. Devant son hésitation, je lui ai proposé de se voir le midi même.
Il a accepté. Je l’ai fait se stationner dans le parking du taf car je suis proche du centre-ville. En rentrant dans sa voiture, j’ai vu son sourire.
On est donc allé déjeuner ensemble. On a joué au jeu du chat et de la souris pendant tout le repas. Je t’aime, moi non plus.
J’ai passé tout mon repas à le bader comme un ado pré pubaire avec un sourire niais aux lèvres. Avec le recul, c’était d’un ridicule mais c’est comme ça. Je l’aime et c’est comme ça.
M’aime-t-il ? Oui, il m’aime, je l’ai lu dans son regard. Même s’il ne dit rien, qu’il ne veut pas l’admettre, je sais qu’il m’aime.
Je lui ai dit que lui et moi ce n’était pas terminé et que l’on se retrouvera prochainement. Qu’il le veuille ou non.
Quand je l’ai raccompagné à sa voiture, dans le parking sombre de mon lieu de travail, je l’ai embrassé. Ca faisait du bien ! C’était comme avant. Notre deuxième baiser a été plus passionné et il m’a enlacé.
Dans l’après-midi, il m’a dit que je l’avais embrassé et que c’était affreux. Bien entendu, je l’ai forcé ! Bien entendu, il n’a pas passé ses bras autour de ma taille. Sa mauvaise foi était craquante !

Cependant, je ne veux rien recommencer avec lui. Je n’ai pas le droit de lui demander de se voir en plan cul le midi. Je veux une vraie relation avec lui. Je veux lui donner ce qu’il mérite et pas des bribes de relation. Ca c’était bon avant que l’on vive ensemble. Depuis, c’est inenvisageable.

Je pense que l’on va rester en contact. Juste pour ne pas se perdre de vue. Juste pour se rappeler que l’on tient l’un à l’autre.