Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Jeudi psy.

J’avais pris mon aprem pour emmener mon grand qui est suivi dans un CMP. L’infirmière psy voulait faire le point et c’était une très bonne chose. Comme à l’accoutumée, je n’étais pas informé des consultations de mes enfants et c’était très bien que l’on me fasse un retour.
Mon fils est donc allé en consultation et j’ai patienté. Une fois terminé on a fait un débriefing de la consultation et de ces derniers mois. J’ai appris plusieurs choses.
La psy et le médecin m’ont demandé comment se passaient mes semaines de garde et quel était le comportement de mon fils. Je leur ai dit que ça se passait bien, qu’il n’y avait pas de souci particulier, qu’il faisait sa tête de cochon quand il n’était pas content, qu’il embêtait son frère. Elles m’ont dit que quand il était chez sa mère ce n’était pas la même chose et qu’il lui arrivait de pleurer. Ca n’arrive pas chez moi.
Elles ont aussi dit qu’il s’inquiétait beaucoup pour un potentiel changement de garde et notamment une garde exclusive en ma faveur. Il n’en a jamais été question… En fait elle m’ont appris qu’à plusieurs reprises, certainement sous l’effet de la colère, Ophélie avait dit qu’elle ne voulait plus les garder et les envoyer chez moi. Elles ont émis un doute sur le bienfait de dire des choses pareilles… Bref. Elle ne se rend pas compte qu’elle leur fait du mal en disant des choses comme ça. Elle se rend pas compte qu’elle les fragilise en disant des choses comme ça. Mais qu’est-ce qu’elle peut être conne.
Mon fils a aussi dit qu’elle regrette d’avoir eu son troisième fils et qu’elle avait du mal à accepter de ne pas vivre avec son mec. Ben ça fallait le voir avant au lieu de se faire engrosser par le premier venu. Tout ce qui lui arrive est de sa propre responsabilité. Elle doit assumer. ASSUMER. Mais comme elle aime faire retomber la responsabilité de ses erreurs sur les autres, c’est dur pour elle.
On a aussi abordé le problème de la communication entre Ophélie et moi. Elles m’ont parlé d’une médiation familiale. Je leur ai dit qu’elle avait été ordonnée par le JAF mais qu’Ophélie l’avait refusée. Je leur ai dit : Je vous laisse libre de l’interpréter comme vous le souhaitez…

Pour résumer, Ophélie entretient le mal être des enfants lié à la séparation. Elle ne rend pas compte qu’avec son comportement elle fait du mal aux enfants. Sa haine oblitère le bien être de ses enfants. Mon dieu, comment peut-on en arriver là ? Personne ne lui dit, dans son entourage que c’est mauvais ce qu’elle fait, que sa façon d’agir rend les enfants malheureux et les empêche d’avancer sur la problématique de la séparation.
Et finalement, ils sont bien mieux chez moi. Je pense leur apporter un cadre rassurant et sécurisant. Oui chez moi c’est cadré et organisé. Ils sont à un âge où ils en ont encore besoin.

Mon fils a aussi dit qu’il voulait passer plus de temps avec moi. Alors ça ne va pas. Il est toujours fourré sur sa console de jeu, j’ai du mal à le sortir de là pour lui faire faire une partie de cartes ou un jeu de société. Je sais que je le laisse un peu trop sur les écrans et que ce n’est pas bien. Je me trouve assez démissionnaire sur ce plan là. C’est vrai que quand ils sont avec leurs consoles, je peux avancer mes corvées ménagères et prendre un peu de temps pour moi. Mais on va se reprendre. Eux et moi.

Bon, je m’arrête là pour ce soir. Je suis naze.

Bonne nuit les copains.