Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

L'origine de la grippe.

En début d’après-midi j’ai reçu un sms de mon ex. Mes enfants sont malades. Ils ont la grippe. D’abord mon ainé dimanche dernier puis mon second mardi. Et moi mardi soir. Je comprends d’où je l’ai choppée !! ! Elle a terminé son message en me disant (je vous fais grâce des fautes d’orthographe) : Fais en sorte de faire attention que [l’ainé] se couvre bien afin d’éviter ce genre de désagrément. Je me disais que le maillot de bain en plein mois de janvier ça pouvait faire un peu léger par temps de plus et que le bonnet quand il y avait du vent était aussi inutile qu’une fourchette pour manger. La rage qu’elle a à mon encontre lui fait perdre toute notion médicale (c’est pas comme si elle évoluait dans le paramédical…) car la grippe c’est un virus. Et je pense que mon fils l’a attrapé lors de l’anniversaire auquel il a assisté le samedi. Mais non ! Où avais-je la tête ? Le virus de la grippe c’est ma faute ! Bien entendu ! C’est bien connu ! Je suis responsable de la quasi totalité des maux dont cette pauvre femme. Et cette fois-ci je suis donc le créateur du virus de la grippe ! C’est pas mal, non ? Ou mieux, j’ai laissé mes enfants enfermés avec des personnes malades le samedi et le dimanche pour qu’ils tombent malades quand elle les récupère ? En grand comploteur que je suis, mon plan est machiavélique, non ? Je ne plaisante qu’à moitié. Elle est capable de penser des trucs comme ça et de le dire. Et je suis persuadé qu’elle a raconté ça aux enfants et qu’elle a du se plaindre : j’ai trois enfants, je suis seule, il y en a deux de malades. Ben ouais ma grosse, fais avec !

Demain je ne sais pas dans quel état je vais récupérer les enfants. Je ne sais pas si lundi ils pourront aller à l’école. Ce sera la surprise à 18h. D’autant plus que je n’aurai pas de justificatif d’absence me permettant de prendre des jours de garde d’enfant. Je vais me démerder. Je me démerde toujours. Je ne suis pas comme elle qui ne sait pas s’organiser et qui est toujours dans les jupons de sa mère. Pauvre conne.

A part ça j’ai du me résoudre à mettre le nez dehors. Le réfrigérateur était aussi vide que le verre d’un alcoolique, il était nécessaire de partir faire les courses. Sous la pluie. C’est tellement mieux… Et puis samedi matin dans une grande surface c’est l’idéal comme sortie du week-end, non ?? ? En plus, il y avait du monde… Pas de chance du tout… Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Je passe sous silence ce qu’un convalescent ne devrait pas faire des trucs avec des garçons et se reposer. ;-)

Bonne soirée !