Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

La culpabilité en moins.

J’ai changé d’optique depuis vendredi dernier. La culpabilité que je ressentais disparait peu à peu. Je me suis rendu compte, depuis ma dispute de vendredi soir, qu’Ophélie a fait le vide autour de moi et que je n’ai rien dans ma vie. Oui, je l’ai laissé faire. Mais avais-je le choix ? J’ai cédé pour avoir la paix. Mais, aujourd’hui je m’en veux.

Bien entendu, je pourrai tirer un trait sur le passé mais je n’y arrive pas. Si elle s’était comportée normalement, je ne serai pas allé voir ailleurs. Si j’avais eu une vie normale avec un minimum de sexe et d’amusement, je ne me serai pas rabattu vers les mecs et la facilité avec laquelle on fait des rencontres.
Alors oui, en plus il y a Greg et ça non plus ça n’arrange pas les choses… Mais, je me rends compte que le retour en arrière est impossible.

Et puis il y a son comportement. Elle me dit qu’elle change. Elle me dit qu’elle ne veut plus revivre ce qu’elle a vécu avant. De fait, j’entends avoir de la liberté, la possibilité de faire ce que je veux quand je veux et surtout avoir sa confiance. Hier, je me suis enfermé dans le bureau pour écrire et poster ici. Je me suis rendu compte qu’elle est allée contrôler mon historique de navigation !!! ! Ah, elle est belle la confiance !! ! Ah elle est belle ma liberté ! Ah elles sont belles les nouvelles bases de notre relation !! !
Elle a un double discours. Elle me dit des choses par devant et fait le contraire par derrière. Et je dois lui dire : Oh mais ma chérie, tu es devenue la femme parfaite !!!
Il n’en est rien. Elle est juste une parfaite manipulatrice qui fait croire des mensonges à son entourage.
Et puis toute cette histoire a cassé quelque chose dans les rapports avec nos familles. Mes parents voudraient voir mes enfants mais ils ne veulent plus venir à la maison. Hier, la mère d’Ophélie est passée prendre les enfants et elle n’est pas entrée dans la maison alors qu’elle le faisait toujours. Il y a des séquelles de tout ça et ce n’est facile pour personne.

Ce qui me retient ce sont les enfants, mais mon ainé est très dur avec moi. Encore ce matin il me disait : Si tu n’aimes plus maman alors ça sert à rien que tu restes ici.
Ca fait mal mais je passe car c’est un enfant.

Je doute de pouvoir continuer comme ça pendant longtemps…