Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Remonter la pente.

Le contre coup de la "rupture" s’est fait à partir d’hier en fait. Jeudi j’allais assez bien. Mais hier c’était plus compliqué. Rita a vu que ça n’allait pas. Je lui ai dit que j’étais fatigué (ce qui est vrai). Du coup, c’est passé assez facilement. J’oscille entre

Des fois je repense à Gil. Ca me revient comme un flash. Une chanson, un mot, une impression. Alors un petit coup de blues s’installe. Je le chasse rapidement. Je ne veux pas me laisser aller à la mélancolie. Oui, j’ai le droit d’être malheureux mais on ne va pas y passer Pâques dessus. C’est comme ça.
La semaine dernière à cette heure-ci, tout allait bien. Il me regardait presque amoureusement, me trouvait beau dans ma tenue et me collait au cinéma. Et je me dis toujours la même chose. Pourquoi ? Pourquoi on est passé de ce que l’on était à rien ? Alors oui, on n’était pas ensemble. Mais on vivait un truc plutôt sympa. Cette histoire est encore présente dans ma tête. Elle s’estompera avec le temps. Il m’en restera les bons souvenirs.
Je repars à zéro. Je ne pars pas à la recherche d’un mec, d’un compagnon. Non pas de suite. Je n’en ai ni l’envie ni la force. Je n’ai pas envie d’avoir la proximité que j’avais avec Gil avec un autre. C’est un peu tôt.

Malgré tout ça, j’ai accepté de faire la connaissance de Tony. On a chatté en début de semaine. Il est sympa et marrant. Pas vraiment beau gosse mais il a du charme. Je me rends compte que je n’aurai pas du me précipiter sur cette opportunité. J’étais mal. J’avais pas envie d’être seul dimanche soir. Je lui ai proposé de venir manger à la maison (il habite loin). Il a parlé de dormir ici. Je ne l’ai pas vraiment contredis. Et puis il habite loin, j’ai pas trop envie qu’il reprenne la route après. Mais bon, le dodo c’est sacré. Peu de garçons ont dormi ici et je ne veux pas que ce soit un hôtel non plus. Et puis au vue de nos dials, je trouve qu’il s’emballe un peu le garçon… Il va trop vite, me dit des choses que l’on ne devrait pas dire à un gars que l’on a jamais vu. Là, ma petite voix retentit. Demain, je vais quand même lui redire que je ne cherche rien de précis et que je ne veux surtout pas m’engager.

A part ça, je remplis doucement ma semaine :
- Lundi je vois un gars de passage plutôt charmant avec qui j’étais en contact avant de me consacrer à Gil
- Jeudi soir je revois le gentil Thibault (cf mon écrit du 19 décembre dernier). Je l’ai recontacté après le sms de Gil. Je sais c’est pathétique mais c’est comme ça. La fois où on s’est vu il était vraiment adorable. Quelqu’un d’attentionné. Je ne vais pas me servir de lui pour aller mieux. Mais sa compagnie sera agréable.

Je ne cache pas que je suis en contact avec d’autres gars et que j’ai envie de m’envoyer en l’air. Oublier celui qui n’a pas voulu de moi dans les bras d’autres hommes. Ouais je sais c’est pas la solution. Mais broyer du noir seul dans mon appart ce n’est pas une solution non plus. Je n’ai pas trouvé mieux pour l’instant.

Allez, assez pour aujourd’hui.