Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

La visite de Bob.

Bon c’est bien ce que j’avais prévu, mon grand à une gastro. On avait prévu d’inviter un de ses copains mais j’ai du annuler. Je n’aime pas faire ça mais il est vraiment en mauvaise forme le pauvre. J’ai réussi à choper un rendez-vous, chose quasi impossible ces temps-ci. J’ai appris qu’il y avait une épidémie de gastro en ce moment. Ben voilà, on y est en plein dedans.

Comme je le disais en début de semaine, Bob est dans le coin depuis le début de la semaine. Il m’a contacté régulièrement pas sms le soir me voyant connecté sur le site sur lequel on s’est rencontré. Il m’a dit que c’était la première fois que l’on était si proche et que l’on se verrait pas. J’ai confirmé. Puis il me dit : Ce serait pas raisonnable de passer te faire un bisou en bas de chez toi. Je lui ai répondu que l’on aura le temps d’être raisonnable quand on sera mort. Il s’est mis en route pour venir me faire un bisou. J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour ce bisou. Pas le temps de prendre une douche. Tout juste de me brosser les dents. Quand il est arrivé il m’a envoyé un sms et je suis descendu dans le hall. On a commencé à s’embrasser et à se caresser. Doucement, tendrement au début puis il m’a amené jusqu’à un recoin. Là, il m’a baissé mon bas de survet et il a commencé à s’occuper de moi. A un moment il me dit, en sortant une capote : J’ai envie de toi. Le salaud ! Il avait tout prévu ! C’était pas bisou qu’il voulait ! Bon, j’avoue que j’avais hésité à en prendre une. Mais je trouvais pas ça correct. Il avait même apporté du gel ! On a fait ça dans mon hall d’entrée. Pour clarifier le truc, il faut savoir que mon immeuble ne comporte que neuf logement et que les autres occupants sont tous bien plus âgés que moi. J’ai l’habitude de dire que c’est l’anti chambre de l’EHPAD de la commune !! ! Il y avait vraiment aucun risque !! ! Et où on était on avait visu sur les différentes entrées.
Comme je sais mon petit Bob un brin voyeur/exhib je l’ai rapproché des miroirs disposés sur le mur. Je savais que ça allait l’exciter et lui plaire ! Et ça a marché !

Après ça, on s’est encore embrassé et caressé. Il me plait. Y’a rien à dire !! ! Et son regard. Ce regard mêlé d’envie, de joie, de complicité. Si seulement on n’habitait pas si loin…
Mais c’est ainsi ! On ne peut rien y faire !

Bon, je vais me coucher car les nuits sont courtes en ce moment !