Le retour des enfants.
J’ai récupéré les enfants. Mon aîné est en pleine forme. Demain il ira à l’école. En revanche, mon second n’est vraiment pas bien. Il n’avait plus de fièvre quand je l’ai couché mais il ne va pas mieux que ça. Je l’ai regardé quand il prenait sa douche et il était tout amaigri. Je l’ai pesé et il a perdu trois kilos. C’est pas rien. C’est un petit gabarit… Ce soir, il a à peine grignoté trois bricoles. Demain je ne le mets pas à l’école. Du coup, je vais le garder à la maison et ne pas aller travailler… Vu son état, je pense en avoir au moins jusqu’à mercredi. Là, ça commence à faire en terme d’absence. Alors certes, mon job ne me plait pas. Mais je n’aime pas prendre du retard inutilement. Et encore moins être absent. Je sais que c’est stupide mais c’est comme ça.
Depuis que je suis dans le service je n’ai quasiment pas été malade. De même pour les enfants. Bon, ma chef n’est pas du genre à commenter les absences des uns et des autres. Et concernant les enfants elle est assez compréhensive.
C’est dingue mais pendant mon arrêt maladie, l’espace d’une seconde j’ai visualisé mon second, malade, se tordant de douleur. Non ce n’était pas une vision mais seulement une intuition. Et quelque chose me dit qu’elle était bonne. Parfois j’aimerais me tromper… Mais profitons de cette intuition pour la mettre à profit dans mon quotidien.
C’est bête mais j’ai l’impression de payer mon lundi que j’ai pris en repos. Je commencerais presque à culpabiliser d’avoir pris une journée pour moi…
Je me sens pas super bien ce soir. Pas physiquement où ça va à peu près. Je fais fi de ma fatigue, mon rhume et tout le reste. Dès l’instant où j’ai su que mes enfants n’allaient pas bien, j’ai commencé à aller mieux. Ca doit être le pouvoir de la paternité, celui qui vient à bout de tous les maux, celui qui nous permet de ne plus nous écouter et d’aller de l’avant. Pour eux.
Non c’est plus au niveau du mental. Je ne suis pas serein. Ca ira mieux demain.
J’arrête là pour ce soir.