Les devoirs
Mon mal de tronche d’hier est tout simplement du à un manque de sommeil. Je me suis assoupi pendant la soirée et en me réveillant j’allais un peu mieux. Bon, c’est pas la super forme non plus mais si je me couche tôt dans les jours à venir ça ira mieux. Il faut vraiment que je gère mieux mon sommeil. Ca conditionne tellement de trucs.
Donc ce soir, après Infidèle, je me couche.
On est lundi. Demain il y a école. Donc il y a des devoirs. Mais pourquoi infliger ça… aux parents ??? ? Je le demande. Du fait de mon emploi du temps, après la classe mes enfants vont à la garderie. Pas à l’étude, il n’y en a plus. Une simple garderie. Du coup, je dois faire faire les devoirs à mon second (le grand se débrouillant tout seul) en rentrant.
Alors ceux qui pensent que les devoirs c’est vite fait, que les devoirs écrits n’existent plus, ce n’est pas vrai ! C’est un mythe pour que vous ayez des enfants et que la confrérie des instits se marre de savoir que vous allez déguster avec ça !! !
Alors mon fils a autant envie de faire ses devoirs que moi me coincer le doigts dans une porte. En terme de douleur, c’est pareil. Sauf que le doigt dans la porte c’est pas si douloureux au final
Donc, au programme de ce soir
- Une page de lecture de son. Le son [z]. Alors oui je comprends que ce soit important mais là où ça m’interpelle c’est quand mon fils doit débiter, le plus rapidement possible (c’est la consigne), des mots comme zol, asa, ousi, isal ou encore ouz, causi ou zob (bon ok, le dernier, c’est moi qui l’ai inventé !!!). Il doit y avoir une signification cachée ou alors c’est une sorte de code que seules les trois institutrices de CE1 de cette école, réunies en cercle de sorcières aux sciences occultes, comprennent. Oui ça doit être ça...
- Après ça, deux pages de lecture sur Paris et Londres pour lesquelles mon fils, d’une mauvaise foi qui le caractérise, faisait exprès de ne pas comprendre que Paris est la capitale de la France et que l’on s’y déplace en métro.
- Ensuite, nous continuons avec les mots à savoir lire et écrire. Et là, il faut bien y passer ! Alors on sort le beau cahier bleu et le stylo estampillé au prénom de mon fils et on s’y met. Et non, il n’y a pas que trois ou quatre mots. Non, il y en a douze !!! ! Douze mots qu’il faut savoir orthographier sinon, on ne comprend pas trop à quoi sert l’exercice !! ! Et si je remarque ne serait-ce qu’une faute alors on le recopie quelque fois histoire que ça rentre. La répétition fixe la notion parait-il.
- Et enfin, on finit les mots invariables. Quatorze au total. Oui, c’est vite écrit : assez, aujourd’hui, autrement et compagnie. Mais merde, quatorze !! ! C’est pas humain. Ils veulent pousser les parents à bout ou quoi ?? ?
Avec tout ça, on arrive à une bonne demi-heure de devoirs… Et heureusement que mon fils travaille bien !! ! Je n’ose imagine ce que ça pourrait être s’il avait des difficultés !!!!!!! ! Oh nnnnnnnnnnnnnnooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!! !
Et après ça, il faut passer à la préparation du diner ! Et oui ! Et je vous avais dit que mon second était très difficile pour manger ? Non, il faudra que je vous raconte ça !