Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Pour clore l'histoire.

Ca matin, Gil m’a envoyé un sms. Il m’a dit : Je voulais te dire avant tout, excuse moi mais je préfère te l’écrire car je souhaite que tu me comprennes… Merci pour la rencontre, merci pour ces moments partagés, tu es un gars en or avec un grand cœur. On se serait rencontré à un autre moment ou dans d’autres conditions… mais je ne suis pas prêt… tu connais ma situation, je connais la tienne, c’est pour cela que je préfère arrêter. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop, je t’embrasse. Gil
Voilà ses propos.
Bon, je m’y attendais. J’en avais parlé ici. Depuis dimanche j’avais senti un éloignement qui s’était confirmé les jours suivants. Ben voilà, c’est arrivé.
Que dire ? C’est assez flou. Je ne sais pas trop de quoi il parle. Sa rupture récente, sans aucun doute. La distance entre nous ? Possible. Mes enfants ? Possible. Un peu un fourre tout où je pioche ce que je veux dedans. Bon ce n’est jamais facile de rompre mais je m’attendais à quelque chose de plus franc…
C’est tellement inattendu. Notamment par rapport à ce que l’on a vécu pendant ces trois dernières semaines. Du coup, je suis parti à la recherche de tes derniers sms. Je ne pouvais pas avoir fantasmé ce qu’il y avait entre nous. J’ai trouvé ceci :
Tu me manques
A quoi bon cogiter… j’écoute mon cœur
Je me laisse aller avec toi, peu importe les conséquences finalement
Je ne peux te l’écrire mais je te le dirai de vive voix
Tu me plais un peu plus chaque jour qui passe…
Toi aussi tu me plais beaucoup je perds le contrôle
Je crois que je n’ai jamais ou peu souvent pris autant de plaisirs avec quelqu’un c’est te dire…
Purée c’était un pur moment. Tu sais y faire. Tu m’excites à un point… C’est fou

J’y ai cru. Je pensais, légitimement au regard de ses dires, qu’il se passait quelque chose entre nous. Franchement, il y avait quelque chose, non ? C’était pas du pipeau ce qu’il me disait. J’ai baissé ma garde couillonnement. Devant son comportement, ses mots, je me disais que j’avais trouvé quelqu’un qui m’acceptait et qui pouvait m’aimer. Je commençais à retrouver mon sourire, à voir la vie différemment et mettre un peu de légèreté dans mon quotidien.
Je ne comprends pas son revirement. C’est incompréhensible et ce n’était pas du tout prévisible. Il était quasi amoureux et il fait volte face comme ça, sans qu’il ne soit passé quoi que ce soit. S’il s’était passé un évènement quelconque j’aurai compris mais non, il ne s’est rien passé de particulier…

Donc voilà, c’est fini. Je referme le chapitre Gil. Alors logiquement, je devrais commencer à en réécrire un. C’est un peu tôt là. Je dois l’oublier.

Je dois passer à autre chose.