Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Tout n'est jamais comme prévu.

Hier, j’avais rendez-vous avec Thibaud. On avait prévu d’aller au ciné, de manger un morceau à la maison et de passer la nuit ensemble. Il avait émis l’envie de passer DES nuits avec moi et notamment de faire une grasse mat. Comme c’est la dernière fois que l’on se voit, j’ai trouvé que vendredi soir était un bon moment pour se voir.

Je l’ai attendu dans mon appart baigné de la lumière du couchant et de la douceur inattendu que nous offrait le mois de février. Je venais de quitter le boulot. Je suis en vacances pour une semaine. Il fait beau, mon boulot est bien avancé. J’étais dans les meilleures dispositions pour passer cette dernière soirée avec Thibaud. Il est arrivé pile à l’heure ! Un peu patraque et pas la forme des grands jours.
On est allé voir Alita. J’ai bien aimé. Alors oui, c’est de la grosse production, c’est cousu de fil blanc et ça laisse, obligatoirement, présager un deuxième opus, mais c’était un bon divertissement. J’ai tenté une approche auprès de Thibaud, et il m’a, timidement, tenu la main. Ca lui ressemble bien.
Après la séance, on est allé à la maison manger un morceau. J’ai préparé deux bricoles car Thibaud n’est pas un grand mangeur. On a mangé tranquillement en parlant de tout et de rien. Après le repas, il n’allait pas mieux. Il a préféré rentrer. Je comprends tout à fait, c’est pas un souci. Quand on est malade, on est bien que chez soi ! Et pas chez un quasi inconnu. J’avais espéré une nuit sympa, finalement, j’ai dormi seul. C’est pas le plus grave non plus.
Pendant la soirée, alors qu’il abordait le sujet de conversation de ses amis je lui ai dit que l’on avait une connaissance commune. En effet, nous avons fréquenté, à des moments différents (ou pas d’ailleurs), Nick ! Il est partout ce garçon. Il a du se passer quelque chose entre eux. C’est ce que j’ai compris des dires de Thibaud. Le pauvre, il a du subir le jeu de séduction de Nick et se faire jeter par la suite… Thibaud n’était pas très à l’aise pendant que nous parlions. Je l’ai trouvé gêné. Je lui ai dit qu’il n’y avait aucun souci, que l’on avait tous une vie. Est-ce que c’est à cause de ça qu’il n’est pas resté ? J’ai un léger doute. Mais c’est vrai qu’il n’était pas bien et qu’il n’avait pas bonne mine. Ces derniers jours sont cruciaux pour lui et la fin de la semaine est décisive pour lui. Alors je pense vraiment qu’il était pas bien.

Parfois on se fait des films sur les évènements. Là, je m’attendais à passer une soirée sympa (le début le fût) et finalement, je me suis retrouvé seul comme un couillon !! !
C’est comme ça ! On n’y peut rien.

Voilà pour aujourd’hui.