Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Ce n'est pas de sa faute.

Aujourd’hui, mon second avait un examen médical de contrôle. Me voilà donc parti aux aurores pour arriver à 7h30 à l’hôpital. Pour une fois ce n’est pas moi qui avait la charge de mon fils. Il était avec sa mère. C’est la première fois que ça m’arrive. D’habitude, il est toujours avec moi mais pas cette fois. Ce n’est pas sur moi que retombait la responsabilité de lui annoncer qu’il fallait se lever de bonne heure, ne pas prendre de petit déjeuner et donc subir un énième examen invasif…

Lorsqu’Ophélie est arrivée j’ai bien vu qu’elle n’était pas de bonne… Le visage fermé des mauvais jours. La matinée s’annonçait compliquée… On s’est rendu dans le service et une fois installés je suis allé faire l’admission. Une demi-heure après, et un sketch de l’agent d’accueil qui n’arrivait à faire fonctionner son ordinateur, je remonte et croise l’infirmière. Elle me dit : Ah, vous êtes de retour. Vous êtes attendu...
J’arrive dans la chambre et je trouve mon second assis sur son lit qui refuse d’enfiler sa blouse ! Je tente de voir ce qui ne va pas. Il persiste en disant qu’il ne veut pas mettre de chiffon. Je dis à Ophélie que je ne le reconnais pas, qu’il a un comportement étrange. Elle me répond : Il est tout le temps comme avec moi. Il n’est pas comme ça avec toi ? Je lui répond par la négative (ce qui est vrai) et elle conclut : Ca doit être du à l’absence de présence masculine.
Mais bien sûr ! C’est de ma faute. Encore une fois ! Ce n’est JAMAIS elle. Ce n’est pas comme si elle avait chouchouté et surprotégé mon second jusqu’à la naissance de son fils. C’est pas comme s’il lui faisait payer la naissance de son petit frère. Et la présence masculine on en parle de son mec avec qui elle a surement rompu alors que son mouflet n’avais même pas un an ? Mais bien entendu, c’est de ma faute. Pas de la sienne. Comme d’habitude elle s’exonère de toute responsabilité. Elle n’y est jamais pour rien. Ce sont toujours les autres : sa famille, ses collègues de boulot, moi, les enfants : il fallait TOUJOURS trouver un responsable à ses malheurs ou son mal être. Car ce n’était JAMAIS elle qui se remettait en cause. JAMAIS.
Mais là c’est de sa faute. C’est de sa faute si le fils qu’elle a tant choyé se retourne contre elle car elle focalise son attention sur son dernier (comme elle l’a fait précédemment avec mon ainé). C’est de sa faute si elle fait tout de travers. Elle et uniquement elle. ELLE EST RESPONSABLE DE LA SITUATION.

A part ça, les examens sont bons. Mieux qu’en février dernier. Du coup, on va continuer avec une surveillance avec l’hôpital du coin (ce sera plus pratique pour tout le monde). C’est au moins la bonne nouvelle du jour !

J’ai repris la route vers 15h. Je suis rentré et je suis allé faire mes courses. Vers 17h30 j’ai mangeais pour la première fois de la journée !! ! Puis, je me suis endormi sur mon canap. J’étais épuisé. Ma proprio m’avait invité à passer pour la fête des voisins mais j’étais bien trop crevé pour quoi que ce soit. Une vraie loque !