Un point sur John.
Ca fait un petit moment que je n’ai pas parlé de John. Nos échanges étaient plutôt distendus ces jours-ci. Seulement quelques messages de temps en temps.
Cependant la semaine dernière j’ai réussi à lui faire que :
- je lui plais
- je suis gentil
- je suis tendre
- je suis un bon coup
- je l’excite
- qu’il est bien dans mes bras
- qu’il me kiffe un peu
Bien entendu ce ne sont pas des aveux spontanés. Bon, je ne lui ai pas non plus extorqué ça sous la violence. Petit à petit, il avance et son discours évolue. Là où il posait des barrières un peu fermes, il est plus nuancé.
Il est parti quelques jours dans sa famille. Je lui demandais ce que ça lui faisait l’arrivée de la fête des mères qui approchait et l’anniversaire de sa belle-mère alors qu’il a perdu sa mère très jeune et que le relationnel avec son père est compliqué. Il me disait que ça allait et qu’il s’était forgé une carapace avec le temps. Puis il ajoute que c’était peut-être pour cela qu’il avait du mal à dire ce qu’il pensait. Je lui ai proposé mon soutien s’il le souhaitait. Il me répond : T’es trop mignon. J’avoue que parfois j’aimerais envoyer bouler tout le monde mais bon, la raison prend le dessus. Et je ne suis pas seul.
Ca veut dire quoi exactement ? Envoyer bouler sa vie pour quelle raison ? Et pour qui ? Moi ? Je n’en sais rien.
Dans le courant de la nuit il m’a envoyé une photo sur laquelle est il est carrément canon. Ce que je lui ai dit.
Moi : J’exagère pas ! T’es loin d’être moche à mes yeux
Lui : Merci, t’es trop gentil
Moi : Fais attention tu vas tomber amoureux !
Lui : Il faut que tu arrêtes de me dire des choses gentilles alors
Moi : Non. Je continue. On sait jamais...
Lui : On sait jamais quoi…
Voilà où on est. Je ne sais pas où il en est lui. Il a l’air bloqué dans sa situation et un peu perdu. Je le sens seul aussi. Je lui avais demandé vers qui il pouvait se tourner pour avoir du soutien et je m’attendais à ce qu’il évoque son compagnon. Il ne l’a pas fait. J’ai l’impression que son couple bat de l’aile… Mais qu’il ne veut pas trop en parler, et par là même se l’avouer.
C’est peine perdue ce que je fais avec lui. Pourtant je me dis que qu’il faut que je continue. Je ne sais pas pour quelle raison ma voix intérieure me pousse à continuer. C’est con mais c’est comme ça.