Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Mardi sous tension.

L’ambiance est particulièrement pourrie en ce moment au taf… C’est cyclique. Mais là, avec les deadline qui approchent c’est pire que tout.
Le service dans lequel j’évolue est composé, pour le moment, de 15 personnes et d’une chef de service. Mes missions ne me plaisent pas vraiment. C’est à dominante financière et comptable et je suis allergique aux chiffres… Comment je me suis retrouvé là ? On va dire que je suis le dommage collatéral de la réorganisation initiée il y a quelques temps par la nouvelle hiérarchie mise en place. Je suis fonctionnaire, donc ils sont bien obligés de composer avec moi. Mon aversion pour les chiffres n’ayant aucune importance pour mes dirigeants pour lesquels la GPEC est un concept non encore découvert, la seule préoccupation managériale est de boucher des trous laissés par les vacances de poste d’agents ayant réussi à s’extirper de ce traquenard (grand bien leur fasse) à la façon d’un tétris approximativement exécuté. Mais c’est ainsi.
Après, il faut dire que la chef n’est pas trop chiante et qu’elle me laisse prendre mes congés et autres RTT pour que je puisse gérer mes enfants. L’un comme l’autre, on trouve notre compte…

Pour en revenir à l’ambiance, elle est vraiment pourrie. Tout le monde se tire dans les pattes… Tout le monde parle sur tout le monde et critique tout le monde. Jusque là, rien d’extraordinaire pour une ambiance bureau à dominante féminine (aïe, je vais me faire taper sur les doigts !! ! ;-). En ce moment c’est pire que tout. Mon bureau, que je partage, avec une collègue (et anciennement the place to be avant une déportation, il y a un an, au fin fond du couloir), accueille très régulièrement des personnes qui viennent se plaindre d’autres. Ainsi, je sais qui aime qui, qui déteste qui, qui parle sur qui. Et des fois ça me met mal à l’aise car des personnes qui pensent être à l’abri de certains dires sont les cibles vivantes de critiques très souvent infondées. J’ai bien essayé d’avertir certaines collègues mais ça m’est toujours retombé dessus. Alors maintenant, je ne dis plus rien pour ne pas en rajouter à la mauvaise ambiance.

Et malgré tout cela, une collègue récemment arrivée a lancé l’idée d’un repas de Noel… Rien de tel que se réunir entre personnes qui ne s’entendent pas. Si ça ne finit pas en bain de sang, je paye ma tournée. On a déjà fait des repas de service mais dans des ambiances plus détendues. Là tout le monde est sur les nerfs. C’est pas une bonne chose je vous dis… Entre le cake au laxatif, la pizza au piment et tarte à la phalange, il faudrait que je me fasse porter pâle. Je n’ai vraiment pas envie d’y aller. Cependant, je sais bien qu’il faut y aller car il faut participer à réinstaurer un climat plus respirable.
Allez on se motive !! !

Pour l’heure, je reprends le taf !! !