Ga(r)y : Journal, pensées, foutoir et défouloir.

Une journée assez remplie.

Aujourd’hui grosse journée. On avait rendez-vous pour mon dernier à une centaine de kilomètres d’ici. Un rendez-vous médical faisant suite à l’épisode de février dernier. J’avais prévu d’y aller avec mon grand. C’était une simple consultation sans plus. Sur les coups de deux heures du mat, alors que je m’étais endormi une heure plus tôt, mon grand se réveille et me dit qu’il a mal au ventre. Une gastro ? Effectivement… J’ai dormi quatre heures…

Au matin j’ai décidé de le confier à mes parents car je ne le sentais pas de faire deux heures de route et le temps de la consultation. Une chance pour moi : ils étaient disponibles ! Je suis donc parti avec mon second et en accélérant car je savais que l’on arriverait un peu juste. Ophélie, qui était arrivée en avance, avait fait l’admission. Du rendez-vous, initialement prévu à 10 heures, nous avons été appelé un peu avant midi. Moi qui avais dit à mon ainé que ça ne durerait pas longtemps et que vers midi on serait rentré.
Ophélie a profité de ce temps que nous avions pour parler. On a abordé certains sujets à propos des enfants : l’entrée en sixième, les fréquentations, les devoirs, le devenir du second par rapport à ses problèmes de santé. A un moment je lui ai demandé comment on s’organisait pour les vacances car notre audience n’était pas prévue dans l’immédiat et le jugement risquait de tomber au début de l’été. Je lui ai dit que l’on pouvait s’arranger, que l’on pouvait faire preuve de souplesse, que dans l’intérêt des enfants on pouvait trouver des solutions même si elles différaient du jugement. Ophélie est passée par différents stades au cours de mon laïus. D’abord de l’incrédulité, puis de la surprise (voire de l’étonnement), de l’étonnement, de la méfiance, de la froideur. Je pense qu’elle est passée par tous les stades en moins de cinq minutes. Elle devait se demander ce qui m’arrivait, pourquoi je tenais ce genre de discours, et, surtout, si je n’étais pas sous l’emprise d’une quelconque substance illicite…
Mais non ! Je pense qu’il faut qu’il y ait plus de souplesse pour que l’on puisse mieux gérer les enfants. Effectivement il faut un cadre. Mais on peut déroger à la règle si l’un ou l’autre a d’autres impératifs ce n’est pas bien grave. Il faut penser à l’intérêt des enfants et pas à notre guéguerre stupide. J’ai fait le premier pas vers elle. A elle de voir si elle veut maintenir la rigidité qu’elle a imposé entre nous deux ou si elle veux mettre un peu plus de liant. La balle est dans son camp.

Une fois la consultation terminée on a repris la route. Et là, le GPS indique deux heures de trajet. Il me propose un autre itinéraire que je décide de suivre. C’était sans compter le manque de précision du bidule qui me dit de tourner à droite mais qui indique un tracé qui continue tout droit. Et c’était parti pour un petit tour dans la ville que je voulais quitter le plus rapidement possible… Manqué…
On s’est arrêté manger un morceau vers 14 heures car il se faisait faim. Puis on est arrivé chez mes parents vers 15 heures. On a un peu blagué et on est rentré vers 17h.
Une bonne journée bien crevante !

Je suis assez fatigué. J’en reste là pour aujourd’hui.